Présentation
Elisabeth Bourgois, mariée, mère de six enfants, a d'abord été, pendant plus de dix ans, infirmière dans un service de chirurgie. Elle s'est faite romancière pour aider les jeunes à faire face aux grands problèmes qui se posent à la société actuelle. Elle donne des conférences dans les lycées et collèges et en 1981, a fondé « Médecine et dignité de l'homme » dont elle est la présidente.
Elle a l'art de placer ses personnages dans des situations significatives et de leur faire vivre des aventures passionnantes.
Dans un précédent roman, "Les assassins sont si gentils" traitait du problème de l'euthanasie. Celui-ci, "Le prix de l'audace" est destiné à révéler à ses jeunes lecteurs le monde de l'entreprise, à leur inspirer de la sympathie et même de l'admiration pour les patrons de PME qui, à leurs risques et périls, donnent du travail à leurs concitoyens, répondent aux besoins d'une clientèle, et dynamisent la société, et elle espère sans doute, qui sait, éveiller en eux des vocations d'entrepreneurs.
Le personnage principal, Arnaud Mainvilliers, 33 ans, célibataire, a brassé de grandes affaires à travers le monde. Soudain ruiné par un contrat frauduleux, il rentre en France et fonde une petite entreprise de récupération des vêtements jetés quasi neufs par des gaspilleurs occidentaux pour les revendre à bas prix en Afrique où il a de solides amitiés. Victime par erreur d'un criminel local, puis d'un piratage informatique, il triomphe de toutes les difficultés et finit par épouser sa dévouée chef du personnel. En contrepoint, apparaît la figure de Bernard Rosit comptable licencié à 50 ans, passionné de navigation, qui entreprend de construire des voiliers de plaisance malgré l'opposition de sa femme, l'état de la petite dernière qui se révèle "autiste" et les problèmes financiers que ce démarrage entraîne pour sa famille. L'un et l'autre sont soutenus par des prêts d'honneur consentis par une association d'entraide de chefs d'entreprises qui les font profiter de leur expérience et de leurs conseils avisés. Bernard et Arnaud ont l'autorité naturelle et la bienveillance qu'il faut pour s'attacher une équipe, à l'exception d'une brebis galeuse qu'il faut licencier au risque d'avoir à se défendre devant les prud'hommes. La réussite est au bout de ce chemin rocailleux et semé d'embûches...